29 août 2006

Nouveau témoignage

J'ai consulté votre site que est très bien fait. Si je peux me permettre d'apporter un nouveau témoignage ...


Nous sommes les parents d'une petite fille de 3 ans, et nous avons été assignés il y a presque un an par mes parents afin d'avoir un droit de visite sur notre fille, un week end par mois du vendredi au dimanche soir.
Bien sûr nous avons tout de suite constitué avocat en vue de nous défendre.
Nous attendons maintenant que notre affaire soit plaidée, et la décision rendue mais rien n'est moins sûr quant au droit de visite.
Je ne vais pas parler de notre douloureuse histoire familiale, c'est trop dur pour moi encore, trois ans après avoir coupé les ponts avec mes parents qui ont failli me faire plonger bien bas en m'humiliant, me rabaissant, m'insultant moi et mon mari, obligeant ma famille à ne plus avoir de contacts avec moi, ils m'ont vidée de tout l'amour que je leur portais, c'était eux ou mon mari, j'ai choisi l'homme que j'aimais, et j'ai vécu l'enfer.
La justice ne peut pas laisser une enfant de trois ans dans les mains d'étrangers qu'elle n'a jamais vu, sous prétexte de créer dans son esprit une quelconque histoire familiale.
Ma famille entière est tellement honteuse que je préfère qu'elle reste inconnue dans l'esprit de ma fille.
Je dis courage à tous ceux qui sont dans mon cas, ne désespérez pas, battez-vous pour votre enfant, j'ai moi-même grandit sans grands-parents et je ne m'en porte pas plus mal.
Je travaille moi-même dans la justice, et j'ai confiance en elle, j'espère qu'elle ne me décevra pas.


Merci et courage à tous

29 juin 2006

Procédures

Publié le 29/6/2006

Mon mari est le père d'un enfant de sept ans issu d'un premier lit.
Ses grands parents paternels l'ont vu deux à trois fois par an avec mon mari et moi même.
Il y a un an et demi, pour des raisons que nous ne comprenons toujours pas, mes beaux parents ont coupé tous les ponts avec nous alors que j'attendais un enfant.
Malgré la violence de ce rejet nous avons accepté leur décision. Mais cela ne leur a pas suffit.
Lettres de menaces à mon encontre juste avant mon accouchement, mettant en danger ma grossesse, courriers accusateurs, injurieux et diffamants adressés à mes parents, rejet total de notre enfant et renvoi de toutes les photos de lui que nous leur avions adressé.
Malgré cela, mon mari les a assurés par deux courriers de son accord pour qu'ils continuent à voir son premier enfant à notre domicile.
J'ai à mon tour écris un courrier pronant l'apaisement, mes parents également.
Ils ne nous ont jamais répondu.
Ils ont directement contacté la mère de l'enfant et ont dressé un tel portrait de mon mari et de moi même que les relations entre mon mari et elle sont devenues extremement tendues pour la plus grande peine de leur enfant.
Ensuite les grands parents ont assigné mon mari et la maman en justice (celle ci témoignant pour eux, ils lui payent d'ailleurs son avocat), et malgré toutes nos preuves écrites de tentatives de conciliation et notre réelle volonté d'apaisement, malgré la violence et le conflit entre les parents généré par l'attitude des grands parents, le juge leur a accordé tout ce qu'ils demandaient:
C'est à dire trois jours lors de chaque petites vacances scolaires et une semaine lors des grandes vacances avec autorisation de sortie du territoire et tout cela sur le temps d'hébergement du père qui ne dispose que d'un temps déjà réduit à un week end par mois et le moitié des vacances scolaires.
C'est volontairement que les grands parents en s'alliant à la mère ont décidé de séparer l'enfant de son père.
L'enfant n'a jamais si peu vu son pere que cette année, d'autant plus qu'il a un petit frère désormais. Il en souffre.
Les frais juridiques divers s'élevent à une véritable fortune. Pour nous les vacances avec les enfants c'est terminé.
Mon mari n'a jamais interdit quoi que ce soit à ces grands parents, il a fait valoir son autorité de père en proposant une solution afin que le conflit ne perturbe pas son enfant.
Au lieu de cela, nous voilà partis pour des mois et des mois de procédure, de conflit, d'argent perdu...
Et que dire de l'enfant qui chez ses grands parents n'a pas le droit de parler de son frère ou de son père pour ne pas les facher? Qui va jusqu'à cacher les photos de nous qui sont dans son portefeuille pour ne pas mettre en colère son grand père? Où est son interêt?
Si les grands parents n'avaient que le choix de la médiation ils seraient obligés de penser à l'enfant avant tout et à l'apaisement, dans son interet.
Mais les grands parents ont souvent de l'argent, plus que leurs enfants et cela leur permet de mener de longues et couteuses procédures qui détruisent les familles. Ils gardent ainsi le pouvoir sur leurs enfants et nient leur autorité parentale et leurs choix.
Ceci est mon témoignage, sincère, nous souffrons de cette situation injuste, il aurait pu en être autrement avec un peu de bonne volonté de la part des grands parents.
La vie n'est pas qu'une question de fierté qui se regle à coup de procédures.
Pour eux, si.

28 avril 2006

Une loi scandaleuse

Publié le 28/04/2006

Je suis maman de 4 enfants G : 12 ans, C : 10 ans, S : 8 ans et T : 2 ans, je suis complètement scandalisée par le jugement rendu par le JAF.
Pour vous résumer ma situation en octobre 2004 mes propres parents m'assignent au tribunal pour demander un droit de visite et d'hebergement sur 2 de leur 4 petits enfants en rejetant totalement les 2 plus petit S et T, nous avions un dossier BETON avec preuve à l'appuie et meme des courriers de la grand mère (ma mère) qui montrer sa méchanceté farouche d'en découdre avec moi, tout prouver leur méchanceté meme d'ailleurs par eux même en demandant 2 enfants sur 4!!!
Eux leur dossier RIEN, rien a me reprocher, je suis une maman a qui on ne peut rien reprocher, alors que eux au contraire ... violance psychologique sur mes enfants (du genre la grand mère dit à la petite fille de 12 ans : t'es méchante, tu voudrais me voir dans une tombe et que je crève, de toute façon tu seras obligée de venir on appelera les gendarmes et ta mère ira en prison...)
Mes enfants terrorifiés à l'idée de devoir etre obligés d'y aller.

Le jugement est tombé la semaine dernière.
SCANDALEUX! les Grands parents ont obtenus 2 enfants sur 4 ! une fin de semaine par mois, sans faire aucune enquète ni sociale ni psychologique, ni entendre mes enfants de 12 et 10 ans.JE SUIS SCANDALISE, cette loi n'oblige plus les grands parents à mériter et gagner l'amour de leurs petits enfants mais les contraint grace à leur DROIT.(petite précision : je viens d'apprendre que le JAF qui a rendu le jugement est un grand ami à l'avocat adverse et qu'il a pris parti sans se soucier des enfants!!!)
Mais je ne baisse pas les bras, mes enfants ont écrit au juge des enfants pour etre entendus.

Une nouvelle victime de la loi 371-4

11 avril 2006

Descente aux enfers

Posté le 26 Mars 2006
Mon histoire est la suivante:
au début de ma relation avec mon mari nous avions très peu de contacts avec sa mère ainsi que toute sa famille. Nous vivons tous dans le même village.
Sa mère se manifestait uniquement quand mon mari devait lui rendre un service comme s'occuper de son jeune frère, un enfant très difficile. J'entends par difficile un enfant qui a un casier judiciaire loin d'être vierge.
Et puis voilà que je tombe enceinte, j'ai donc essayé de me rapprocher de ma bm pendant ma grossesse mais elle n'avait pas l'air d'y tenir.
Le jour tant attendu arrive : mon accouchement très difficile, une césarienne qui s'est mal passée. Enfin bon voilà un magnifique petit garçon. Ma bm venait tous les jours (elle est même venue le jour de l'accouchement sans rien dire à la nurserie et elle est repartie sans aller voir son fils) elle prenait notre fils des bras de tout le monde je vous passe les détails qui sont importants pour une jeune maman.
De retour à la maison elle vient et nous dit " je suis en congés je veux le petit une aprés-midi.
Commence une lente dégradation du peu de relations que nous avions. Et puis c'est la descente aux enfers toute la famille maternelle de mon mari nous tourne le dos parce que Madame ne peut pas garder seule son petit fils . Tout le monde nous harcèle et coupe les ponts.Mon mari continue à emmener notre fils chez elle, elle ne voulait plus me voir. Juqu'au jour fatidique : l'assignation (elle demande 2 samedis + 8 jours pendant les vacances )
Et oui cela faisait 6 mois que mon mari n'etait pas allé chez sa mère : sa seule préoccupation était d'avoir le petit seul.
Quelques jours ,le 14 juillet dans le village (imaginez le nombre de personne qui ont assisté a la scene), avant que l'on recoive l'assignation la grand mere de mon mari m'a tout d'abord agressé verbalement puis s'en ai pris à ma mère : elle l'a gifflé et griffé.

1 er jugement le 23 mars :médiation et 1 dimanche par mois 2 heures en notre présence.

Avant la médiation le frère de mon mari vient pour la 3 eme fois nous insulter et il a essayé de défoncer la porte donc nous avons eu peur (il avait bu et n'etait pas seul) et nous avons appelé la gendarmerie.Nous avons porté plainte.

Médiation horrible ; entre temps nous nous marrions: ma bm fait téléphoner la médiatrice le jour de notre mariage et encore personne n'est venu nous nuire ce jour-là.Quelle chance!

Donc depuis le mois de mars 2005 nous emmenons notre fils voir Sa grand mère et puis le 5 mars 2006, jour de pluie, elle ne veut toujours pas venir chez nous elle déclare à mon mari que nous allions recevoir une autre assignation car nous ne faisions pas d'efforts.
Au cours de la discussion pas une seule fois elle ne fait référence à son petit fils.
Donc le 16 mars 2 eme assignation elle demande à présent 2 heures à son domicile par mois + 8 jours pendant les vacances.
Affaire à suivre...
Je tiens à remercier tous les membres de cette association qui apportent un reel soutien : moral, juridique...

Merci à vous toutes et à vous tous

Procédure

Posté le 18 Mars 2006
J'ai envoyé un témoignage la semaine dernière, qui n'a pas été diffusé. J'essaie à nouveau, en espérant que je ne fais pas de mauvaises manipulations. Et je vais faire un témoignage plus détaillé. (NDLR : l'Association était en déménagement ces trois dernières semaines, merci de votre patience, nous avons bien reçu vos témoignages et votre demande d'adhésion).
J'ai connu l'association tout à fait par hasard, en surfant, écoeuré par la toute puissance du 371-4, 3 jours avant d'avoir le résultat d'un nouveau jugement.

Voici notre histoire, qui s'est donc terminée (pour l'instant!!) le 8 février dernier, date du jugement rendu à notre encontre en Correctionnelle. Et oui...

Cette histoire a commencé en 2000. Pour avoir lu tous les témoignages envoyés sur le forum, je sais que mes arguments vont être compris sans qu'il soit besoin de demander à être crue. Après 5 années de relations trés trés chaotiques avec ma belle-famille (maltraitance de mon époux petit, relations renouées par moi - qu'est-ce que je m'en veux!!), rares et tendues, nous décidons de ne plus envoyer notre fils seul chez ma BM (en réalité, il n'y était allé que cette fois, en 2ans, où les choses ont dérapé)parce que mon époux reconnaît de plus en plus de signes avant-coureurs de maltraitance chez ma BM envers lui. Nous n'en avons pas eu le temps : lettre d'insultes envers moi de la part de ma BM puis assignation en novembre 2001.
Bien évidemment, elle a menti, fourni de faux témoignages, a monté un énorme dossier contre nous(d'ailleurs, au vu de la nature des pièces, je suis presque persuadée qu'elle a commencé à le monter dès notre mariage......Quand il est question de manipulatrices...).
Jugement juin 2002, sur la base du texte de l'ancien 371-4 (merci l'association), où une enquête sociale est demandée. Ma BM a fait un stage en HP, mais pas de demande d'expertise de ce côté-là. Vous savez tous qu'une personne qui a maltraité et qui a été déséquilibreé ne l'est plus du tout lorsqu'il s'agit d'obtenir un droit sur ses petits-enfants... En fait, nous avons eu tout faux dés le départ, nous avons bien vite compris que celui qui assigne n'a rien à démontrer, alors que celui qui est assigné a tout à démontrer, même ce qui n'existe pas. Par exemple, on nous a demandé de prouver qu'elle ne nous écrivait pas!!!!
Partialité trés nette de cette enquêtrice, qui a fait un compte rendu en notre défaveur parce que mon mari lui a démontré par A + B qu'elle s'était fait manipuler par sa mère. Pas contente l'enquêtrice, alors elle nous a massacrés (notre enfant réclamait sa GM, etc..!!). Deuxième jugement en janvier 2003: on demande aux parents de fournir la preuve de ces motifs graves sur lesquels ils basent leur refus du droit qui est alloué à la GM selon l'article 371-4 d'avoir les enfants (notre fils qui a aujourd'hui 8 ans et sa soeur qui est née en 2001). Je fais exprés d'insister sur les dates, les textes pris en référence..... Elle obtient un droit de visite les trois premiers mois, puis un droit d'hébergement le premier WE de chaque mois et une semaine en juillet. Nous faisons appel. Le jugement est rendu en janvier 2004 ; cette fois, il est explicitement fait mention de l'article remani de mars 2002, mais on nous demande encore une fois, nous les parents, de justifier de notre refus. Aucune mention du droit de l'enfant. Aucune reconnaissance de l'autorité parentale. Bien sûr, nous ne le savions pas à l'époque. C'est grâce à l'association que je me suis rendue compte de ces incohérences. Nous redemandons une enquête sociale qui nous est refusée... Bien sûr, nous perdons en appel, les enfants ayant grand besoin de leur GM, ma BM ayant, de par la loi, un droit sur ses petits-enfants, c'est mon mari qui règle ses comptes avec son enfance, etc... Alors commence ce que vous appelez la désobissance civile ; nous sommes absents. Et les plaintes pleuvent. les visites inopinées également. Les manipulations des voisins. Les mensonges, les crises d'hystérie devant chez nous, les courriers d'intimidation aux témoins, les visites chez les témoins afin de les déstabiliser, et j'en passe... Ma BM, forte de son droit acquis par la justice par deux fois, est démente. Nous, nous sommes convoqués et sermonnés, même si les gendarmes savent qu'elle n'est pas équilibrée. ils nous le disent. Mais elle sait très bien jouer de ses deux personnalités, et chaque fois, c'est une pauvre GM éplorée qui est devant les juges. A juste titre d'ailleurs : n'étant pas mariée, alors qu'elle a un grand train de vie, elle a droit à l'aide juridictionnelle car elle déclare très peu..... Donc, nous, nous payons. Fonctionnaires, nous ne pouvons rien cacher de nos revenus. Je passe également sur les vacances qui se trouvent écourtées et les divers loisirs que nous ne pouvons plus offrir aux enfants.. Mon fils va de plus en plus mal. Nous sommes obligés de le faire suivre par un psychologue. Comme il refuse absolument de voir sa GM, nous ne lui donnons pas. Et puis, sa psychologue dit que se serait bien qu'il soit acteur de ce conflit au lieu de le subir et qu'il puisse dire à sa GM, de vive voix, qu'il ne veut pas la voir. Nous avons eu la chance, dans notre malheur, que le droit de visite des 3 premiers mois se passe chez nous. cela nous a permis de ne pas avoir à aller dans un lieu neutre où, je le sais, ma BM aurait, devant les personnes chargées de surveiller les rencontres et d'en faire un compte rendu, joué à la merveilleuse GM, et aurait au final obtenu qu'elle les emmène chez elle en cassant tous nos arguments de danger qu'elle représente pour eux. Donc, au moins, un bon point pour nous. Suite à la demande conjointe de notre fils et de sa psychologue, nous profitons d'un droit de visite pour lui dire qu'il veut lui parler. Et bien, elle s'enfuit. Autre essai quelques mois plus tard, elle l'insulte de manière odieuse. Elle nous a ensuite menacés de mort (nous avons fait une main courante), puis plus rien pendant six mois. Jusqu'à ce fameux jour de janvier 2005 où nous sommes convoqués pour une plainte qu'elle a déposée en juillet 2004. C'est la dernière qu'elle a portée (la septèime), mais pas la moindre. Le gendarme qui nous reoit, qui sait également à qui nous avons affaire car il faisait partie de la brigade venue la déloger un jour où elle faisait scandale alors qu'elle n'avait pas le droit d'être là, voulant nous aider et faire en sorte que le Parquet lui remonte les bretelles, nous demande de faire un dossier en béton. Ce que nous faisons, car j'ai appris à accumuler toutes les preuves, quelle qu'en soit la sorte. Entre temps, nous avions été convoqués à deux médiations pénales (et non civiles, come je peux le lire sur le forum), dont nous n'avons jamais entendu parler. Et puis, plus rien. Jusqu'à cette convocation reçue en novembre dernier pour une pousuite faite à notre encontre par le Parquet, et notre passage en Correctionnelle pour non respect de jugement. A nouveau, nous avions accumulé plein de choses prouvant notre bonne foi et les manipulations de ma belle-mère. La psychologue a même accepté de venir témoigner. Nous étions confiants.

Et bien, le Procureur a commencé par tenter de refuser le témoignage de la psychologue, tous nos arguments ont été balayés, la main courante pour la menace de mort est passé inaperue (!!!), les témoignages de tentative d'enlévements de mon fils par sa GM étaient forcement faux (!!!), et puis, si nous avions accepté le jugement, elle n'aurait pas été obligée d'aller jusque-là, ni d'intimider les témoins (!!!). Qui ont d'ailleurs tous menti. les nôtres, pas les siens. Surtout pas les siens (!!). Mais là n'a pas été le pire. Le pire, c'est que nous nous sommes fait humiliés comme jamais, par une jeune procureur qui s'est permis de nous faire la leçon, nous traînant plus bas que terre (devant ma BM qui jubilait). Et puis, comme nous avions un casier vierge, la procureur a dit qu'elle voulait bien faire un geste, même si nous avions fait preuve de beaucoup de mauvaise volonté (quid des entrevues entre mon fils et sa GM??). En consquence, elle nous a proposé une mise à l'épreuve de six mois, période pendant laquelle nous serions bien inspirés de respecter la loi, cette fois. J'insiste, car ces mesures sont celles qui ont l'air d'être appliquées entre époux, si j'ai bien lu le forum. Cohérents avec notre démarche depuis ces cinq dernières années, qui a donc été de protéger nos enfants, nous avons refusé.

Verdict ; 500 euros d'amende et deux mois de prison (chacun) avec sursis..... Plus les frais de la correctionnelle, bien sûr.

Alors, quel ne fut pas mon étonnement de lire sur votre site qu'il n'y avait plus de pousuites depuis mars 2002. C'est pourquoi je suis allée reprendre tous les jugements (le dossier est bien épais à présent) et ai fait ces découvertes de dates et d'incohérences entre les articles du code civil et les mesures demandées et prises. Mais c'est trop tard.
Donc, il semble bien que les poursuites soient possibles, à moins que nous ne soyons pas égaux devant la loi selon la région où nous habitons dans notre beau pays (je ne suis pas loin de le croire...).

Nous avons décidé de ne pas faire appel, ni de ressaisir le JAF, car nous sommes accablés de ne pas avoir été entendus, et nous en sommes déjà à 60 000 francs (je sais, j'ai gardé de mauvaises habitudes). Sans compter les frais de notre avocat qui viennent de tomber pour la Correctionnelle : 10 000 francs (dont 8, 86 euros de frais de procédure!!!!). Si on avait fait appel, il aurait fallu redonner la même chose dans quelques mois. Au moins, en attendant les prochaines plaintes, allons-nous pouvoir essayer de regonfler notre budget 'avocat' !!!!

Maintenant, après vous avoir lu, nous avons un grand espoir qui monte en nous d'une possibilité de trouver un vice de procdure.

Jugés en juin 2002 puis en 2003 sur l'ancien article 371-4, en nous demandant de fournir les preuves contre le droit des GP acquis pas la loi.. Rejugés en 2004 d'après le nouvel article, mais sans qu'il soit question de l'enfant, de ses intérêts, toujours à partir des prétendus droits des GP, sans que la parole de notre fils soit entendue. Condamnés en correctionnelle alors que j'ai expréssment, pendant l'audience, fait valoir mon devoir de mère avant les droits de la GM. Et pousuivis tout court, alors que d'après ce que je lis, si le décrêt n'est pas passé, cela ne devrait pas exister. Bref, comme à chaque fois, on est abattus, et puis l'instinct de survie et de protection de nos enfants reprend le dessus.

Le prochain droit de visite a lieu en avril. D'ici là, nous irons avec notre fils à la gendarmerie afin qu'il déclare devant un gendarme qu'il refuse de voir sa grand-mère, comme j'ai pu le lire sur le forum (car, nos certificats médicaux n'ont absolument pas été pris en compte). Je sais mieux quoi dire s'il y a de nouvelles plaintes, j'invoquerai également l'article 371-1 du code civil sur l'autorité parentale, qui est bien ce pour quoi a été remanié l'article du code civil, si j'ai bien compris ; grâce à vous nous aurons des arguments d'ordre légal pour nous défendre. Avec l'espoir d'un pourvoi en cassation. Qui sait? l'injustice ne peut pas continuer indéfiniment...

Merci à vous si vous prenez mon témoignage. Il est le reflet de la vérité, de notre vérité depuis 5 ans. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je n'ai rien déformé.
Si j'ai voulu, par deux fois, vous le faire parvenir, c'est que je voulais prévenir de cette possibilité de poursuites et de prison, fut-elle avec sursis. Je peux vous assurer que cela fait tout "drôle". Surtout quand on s'est battu pour défendre nos enfants. Condamnés à de la prison pour avoir voulu protéger nos enfants!!! Ubuesque au plus haut point. Mais vrai en france en 2006.

Bon courage à vous tous,
'
Nota : Je prends la liberté de poster ce témoignage dans son intégralité dans le forum afin de soulever de premières réactions

Menaces d'assignation

Posté le 18 Mars 2006
bonjour a tous ma bm veut nous envoyer au tribunal pour pouvoir voir notre fille de 3 ans.
nous lui avons envoyé un courrier en AR pour lui dire qu'elle avait le droit de venir voir la petite à la maison comme on lui a propose il y a 2 ans et qu elle n'est jamais venue.
cette proposition tient toujours mais elle nous a renvoyé un courrier en AR disant qu elle ne voulait plus rien avoir a faire avec moi et que mon mari lui amene notre fille chez son frere de temps en temps.
mais il y a 2 ans, quand je lui ai amene ma fille chez elle, les pompiers sont venu la chercher avec une camisole car elle a fait une crise de folie devant ma fille et moi en disant qu elle voulait mourir. Depuis on ne veut pas lui amener la petite, pour sa securite, et on tiendra tete si elle veut la voir. C'est avec nous ou rien, notre fille ne la connait pas et c est pas un cadeau a noel et un pour son anniversaire qui changeront quoi que ce soit. Notre avocate m a dit de prendre des temoignage car les pompiers n ont pas le droit de temoigner ; une de mes amie etait dans la voiture quand les pompiers sont venus la chercher mais comme c est elle la gentille et que nous n avons aucuns contact avec la famille de mon mari, que faire, dites moi ... Mon avocate m a dit qu elle aurait droit a un samedi par mois du samedi au dimanche mais ca jamais mon mari et moi vivants... merci de nous aider'

Procédure

Posté le 29 Janvier 2006
Mon mari et moi sommes assignés depuis sept 2002 (et toujours en première instance).Une seule audience en présence des deux parties a eu lieu, en nov 2003.Elle s'est mal passée pour mes BP, qui ont verbalement agressé la juge (après une plaidoirie violente qui visiblement n'avait pas plu au magistrat).Après hésitation, la juge a prononcé une mesure de médiation.La décision mentionnait le centre désigné par le TGI : le centre de médiation du barreau de C... barreau auquel appartient l'avocat de mes BP mais pas notre avocat.Le centre en question a pour présidente une avocate dudit barreau, laquelle avocate cumule cette fonction avec l'exercice normal de son métier. Elle possède son propre cabinet.Mon mari était encore plus mécontent que moi (d'autant plus qu'il ne voulait pas de médiation pour les raisons très bien exposées dans l'article de l'Express sur le sujet qui figure dans la bibliothèque virtuelle) et a demandé à notre ex-avocate de récuser le médiateur afin de désigner un centre sans lien avec l'une des parties. Elle nous a répondu que c'était impossible.Ce qui est faux : le code de procédure civile mentionne expressément que les parties peuvent récuser le médiateur et/ou les experts désignés par le tribunal.Cela se passait en février 2004. Nous avons changé d'avocat et avons déménagé en province à 400 km en mai 2004. J'attendais mon deuxième enfant. Compte tenu de la distance et de ma grossesse en cours, nous avons demandé à notre avocat de saisir le TGI pour que la médiation se déroule dans notre nouvelle ville de résidence et si possible après mon accouchement pour éviter tout risque pour notre futur bébé. Ma belle-mère peut devenir assez violente tant verbalement que physiquement.Nous n'avons jamais reçu de réponse du tribunal.En revanche, en novembre 2004, deux mois après mon accouchement mes BP (qui étaient informés de la naissance de notre fils) relançaient la procédure judiciaire en prétendant que mon mari et moi nous étions volontairement soustraits à la médiation.Ils fournissaient un courrier du centre de médiation du barreau de C... mentionnant que l'une des parties ayant mis fin à la médiation ils remboursaient à mes BP la provision de 150 euros qu'ils avaient versée.Pour notre part nous n'avons jamais été sollicités par le centre de médiation pour verser cette provision. Notre avocat non plus.Lorsque mon mari et moi avons pris contact avec le centre pour comprendre les raisons de cette situation, le médiateur qui nous a répondu nous a appris que ledit centre nous avait écrit à une adresse que nous avions quittée depuis près de deux ans et que , les courriers étant revenus au centre, la médiation s'était éteinte quatre mois après avoir été "lancée".Ce médiateur nous a confirmé que le centre n'avait pas contacté notre avocat ni le TGI de C... alors que ceux-ci disposaient de notre nouvelle adresse.Il< a ajouté qu'il était arrivé récemment dans le centre, était très gêné et prêt à confirmer les faits à la juge sous réserve d'accord de sa présidente. Il a accepté que nous communiquions son nom à la JAF.En réplique à un avis du Parquet qui reprenait la position de mes BP (leurs conclusions étaient quasiment reprises mot pour mot) nous avons communiqué tous ces éléments au JAF, preuves écrites à l'appui et n'avons pas de nouvelles pour le moment. L'adversaire campe sur ses positions. Voilà pourquoi je dis que la médiation familiale n'a rien changé dans mon cas.Au début du conflit et avant l'assignation, je pensais qu'une telle démarche pouvait être positive.A présent je suis convaincue que si l'initiative ne vient pas d'une démarche volontaire des deux parties avant toute judiciarisation elle n'a que des chances réduites de résoudre un conflit de type "371-4".Et je crois que la situation que je viens d'exposer prouve que la Justice ne se donne pas vraiment les moyens de maîtriser ce dispositif qui, contrairement aux apprences n'est pas la panacée lorsqu'une des parties possède une longue habitude de manipulation perverse de l'autre partie...

Conflits familiaux et procédure

Posté le 26 Janvier 2006

J'ai 37 ans, je suis maman de deux garçons de 12 et 5 ans.
En 2001, suite à une dispute entre mère fille, que je croyais sans importance, puisque je suis fille unique et seule centre d'intérêt de ma mère. Notre relation s'est détoriée. Après plusieurs mois d'explications par téléphone et par courrier,je me suis rendue compte que ma mère avait un comportement abusif, qu'elle mentait et qu'elle refusait de me comprendre.
Malgré tout, elle continuait à voir mon fils aîné régulièrement en dehors de mon domicile car elle ne se sentait plus la bienvenue. Mon plus jeune fils alors âgé d'un an ne l'intressait guère.
Suite à une autre dispute cette fois-ci en présence des enfants, qu'elle a pris a parti. Se permettant de dire à mon fils aîné que son père était hypocryte, que sa mère était une menteuse et qu'elle ne voulait plus les voir. J'ai donc coupé les ponts.
Quelques temps plus tard j'ai reçu une lettre de son avocat m'informant de l'article 371-4.
Aprs six mois de médiation entre avocats nous n'avons pas réussi à trouver d'accord puisque mon fils aîné après avoir revue sa grand-mère plusieurs fois ne souhaitait plus la revoir car elle ne cessait de dire des méchancetés sur mon époux et moi-même.
Elle saisit donc le JAF prétextant que nous l'empéchions de voir ses petits enfants.
Le juge ordonne une médiation familiale, un mercredi sur deux. Il a bien vite compris que ma mère désirait simplement par voie juduciare m'imposer ses volontés et me faire comprendre qu'elle commandait toujours.
Le premier mercredi s'étant mal passé, lors de la médiation il a été convenu qu'elle ne pourrait plus voir les enfants tant que le conflit ne serait pas résolu.
Elle a quand même porté plainte 3 fois, aprés être venue chercher les enfants avec un huissier que j'ai refusé de laisser partir.
A la seconde audience le juge a fortement remis ma mère en place, qui entre parenthèse avait changé d'avocat puisqu'il s'était désaisi de l'affaire. Il a suspendu le droit de visite, a ordonné une expertise psychologique de toute le famille puisque ma mère m'accusait à prsent de schyzophrénie.
L'expert psychologue a demandé de laisser passer du temps pensant qu'il pourrait arranger les choses "puiqu'il n'était question que d'amour".
A la dernière audience ma mère n'était pas présente, le juge a maintenu la suspension du droit de visite, a ordonné une enquête sociale avec accompagnement du droit de visite.
Là, ma mère a pu voir ses petits enfants après que l'éducatrice spcialisée les y ai forcés.
Aprés un premier essai mon fils aîné, alors âgé de 11 ans, a dit une fois de plus qu'il ne voulait plus voir sa grand-mère. Ce qui a été accepté, elle pouvait donc rencontrer le petits alors âgé de 4 ans qui ne l'intressait toujours pas.
Elle a donc préféré arrêter la procdure pour ne pas faire souffrir plus son petis fils (l'autre elle s'en fiche)et tant que je ne me ferais pas soigner pour schyzophrnie.
L'éducatrice a donc écrit au juge dans ce sens.
Cela fait un an,que l'éducatrice a rendu son rapport.
Après 4 ans de procédure, je suis toujours en attente de la décision du juge sachant que maintenant ma mère me fiche la paix.
Mon époux et moi-même sommes très affectés par cette procédure, mes enfants aussi surtout le grand. Nous essayons de nous reconstruire ne sachant pas où cela va nous mener, et si la justice va enfin nous donner raison.

Merci de votre attention
Nicoclem'

Choix à prendre sous 8 jours

Posté le 25 Janvier 2006
'Bonjour à tous
Ma femme et moi meme, avons quelques problemes avec ma mere.
En aout 2004, nous signalons à ma mere qu' elle sera grand-mère ; pendant les fetes de fin d'annee, nous l'appelons pour lui dire que c'est un garcon ; le jour de l'accouchement, en mars 2005 je l'appelle. En octobre 2005 nous recevons un courrier d'avocat......Pendant tout ce temps aucun coup de fil, ni une lettre, et meme pendant les fetes 2005 rien. Aujourd'hui je suis outré de voir l'importance de cet article. Que faire, comment faire ???? nous ne pouvons pas prendre d'avocat. nous voulons juste vivre tout les trois une petite vie de famille.
Janvier 2006, il nous reste 2 choix sous 8 jours, nous acceptons ou nous refusons.
Help, merci '


NDLR : Compte-tenu du contenu de ce témoignage, j'ai placé de ce dernier dans le forum du site afin que vous puissiez obtenir un maximum de réactions. Lien direct en cliquant ici.

Menaces d'assignation

Posté le 24 Janvier 2006
'Témoignage d'une maman menacée d'assignation par des GP malveillants, qui tente avant tout de protéger ses enfants.

Bonjour,

Je suis maman de deux filles de 5 ans 1/2 et un an. Mon mari et moi sommes en grave conflit avec ses parents (insultes, menaces écrites, menace de mort à mon gard). Ma belle-mère a toujours eu un comportement de rejet vis-à-vis des petites amies de ses fils, y compris vis-à-vis de moi ; en effet, personne ne doit lui "voler ses fils" selon ses propos.
Mon beau-père, quant à lui, n'a eu de cesse que de nous insulter, de rabaisser ses fils depuis leur enfance. C'est une personne qui ne s'exprime que par la vulgarité. Quel modèle !

A la naissance de notre fille ainée, les relations, déjà très tendues, se sont vraiment dégradées. Mes beaux-parents nous avaient menacé de contacter les services sociaux car ils nous accusaient de droguer notre bébé car elle pleurait souvent le soir (en fait il s'agissait de coliques du nourrisson).
Ma belle-mère a également incité ses fils à plusieurs reprises, à faire des tests de paternité car selon elle, 8 femmes sur 10 trompent leur conjoint. Elle répétait régulièrement à mon mari que notre fille n'était pas la sienne, qu'elle ne lui ressemblait absolumment pas, puis elle a recommencé exactement de la même façon quand notre seconde fille est née, en vain. En fait, nos filles sont tout le portait de leur papa. Dommage pour elle, tentatives soldées par des échecs !

Entre temps, comme nous les voyions le moins possible pour ne plus souffrir à cause de leurs attitudes destructrices, nous avions droit à des mails d'insultes et de menaces, sympathique lorsque l'on rentre du travail.
En fait, mon mari et moi avions décidé de ne pas céder face aux chantages de ses parents, ce qui avait tout pour leur déplaire.

Mais depuis leur coup de théâtre de cet été alors qu'ils s'en sont pris directement à nos filles pour se venger de nous, nous avons décidé de couper les ponts, ceci dans l'intérêt de nos enfants, de notre famille.
Nous prenons donc le risque d'être assignés par ces individus toxiques pour ce fameux droit de visite, qui, je le signale au passage, appartient à l'enfant et non aux grands-parents (art 371-4 CC). Trop de grand-parents détournent cet article de loi à des fins de vengeance ou de menace, je le déplore.
Et tant pis si les petits enfants souffrent, si la cellule familiale se dissout, pourvu qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent.
Où est l'intrêt de l'enfant d'entretenir des relations avec ce type de personnages ?
Sommes-nous coupables de vouloir protéger nos enfants ?

Voilà pour mon expérience personnelle, j'espère ne pas avoir été trop longue. Je tiens particulirement à remercier l'association Entraide Familiale 371-4 pour son précieux soutien.
Vanille2'

L'injustice française ou comment le mensonge l'emporte sur la vérité

Posté le 16/12/2005
L'injustice française
Ou comment le mensonge l'emporte sur la vérité

Histoire d'une grand-mère.
A la naissance de ses enfants, la mère de mon mari a décidé d'interrompre toutes relations avec sa belle-famille. Ses enfants ne connaissent donc pas leurs GP paternels. Elle a même interdit à mon BP d'aller à l'enterrement de ses propres parents. Ensuite, elle s'est fachée avec sa soeur (elle n'aimait pas son futur mari), puis avec ses 3 frères qu'elle ne voit plus depuis plus de 20 ans.
Lorsque mon mari et ses frères et soeurs étaient enfants et adolescents, elle n'hésitait pas à les culpabiliser et à recourir aux insultes, l'humiliation, au chantage au suicide, lorsque ceux-ci ne voulaient pas satisfaire toutes ses volontés. Ses enfants ayant atteint leur majorité, elle n'a pas hésité à les jeter dehors lorsqu'ils décidaient de suivre une voie diffrente de celle qu'elle avait prévu. Elle a refusé de payer les études de sa fille, menacé de ne pas aller aux mariages de ses enfants si ses conditions n'étaient pas respectées (lieux, dates, invités).
A la naissance de ses petits enfants, les choses ne se sont pas arrangées, à chaque contrariété, elle nous envoyait des lettres menaçantes et insultantes, implorant la pitié, puis elle tentait de se suicider. Un été, elle nous a même mis à la porte de chez elle avec notre fille agée de 9 mois, alors que nous habitions à 900 km, parce que nous refusions de lui laisser notre fille sans notre présence (à l'époque, elle prenait des neuroleptiques).
A partir de ce jour, nous avons refusé de retourner chez eux, par solidarité avec nous, leurs autres enfants ont fait de même. Nous acceptions cependant qu'ils viennent voir leurs petits-enfants à notre domicile, ils venaient ainsi plusieurs heures toutes les 6 semaines environ (sauf pendant les 4 mois d'été, lorsqu'ils partent en vacances dans le midi !). Malgré la froideur de nos relations, cela a fonctionné ainsi pendant plusieurs années.

Procés en première instance
Mais un jour, il y a 4 ans, les grands-parents décident sans nous en informer, d'entamer une procédure dans le but d'obtenir un droit d'hébergement sur nos enfants. Nous l'avons appris le jour où l'huissier est venu nous apporter l'assignation ! Et tenez-vous bien, car ils ont eu le culot de demander 1 WE par mois, une semaine à chaque petites vacances et 15 jours aux grandes ! Malgré cela nous avons continué à les recevoir régulirement pour prouver notre bonne foi, même s'il nous était de plus en plus pénible de supporter leur hypocrisie malsaine, car lorsqu'ils viennent, ils sont tout sourire et tout miel, comme si de rien n'était !
Nous avons donc réuni toutes les lettres en notre possession et tous les témoignages de ses frères et autres membres de la famille, avec qui nous avions renoué quelques années plus tôt. Tout ce que nous avons annoncé plus haut était prouvé et en majeur partie par ses propres écrits ! Le premier juge a donc ordonné une expertise Psy. L'expert nous a reçu pour que nous lui exposions les faits, puis aprés 1/4 d'heure d'entretien avec ma BM, il a rédigé son rapport ! Ma BM n'a pas hésité à mentir effrontment, à contredire les piéces fournies au dossier. Résultat, l'expert qui n'a pas pris la peine de vérifier les faits dans le dossier, a conclu qu'elle souffrait simplement d'une carence affective, mais qu'elle ne présentait désormais plus de symptômes pathologiques, il n'y a donc aucun motif grave pour limiter les relations avec ses petits-enfants. Et si la querelle subsiste entre les GP et les parents, ce nest que de notre faute !!
Nous avons bien insisté sur le fait quelle avait menti et que l'expert s'appuyait sur un tissu de mensonges, mais rien n'y a fait. Le juge nous a condamné à leur amener nos enfants 1 dimanche par mois de 11h à 16h, avec excution provisoire. Seulement le juge n'avait pas pris en compte la dernire mutation de mon mari, si bien qu'au lieu d'habiter à 30 min de chez les GP, nous étions à 2h30 ! Nous avons donc demandé une suspension de l'exécution provisoire (que nous avons obtenu) et avons fait appel.

Procés en Appel
Ayant à nouveau déménagé et nous trouvant désormais à 3h30 du domicile des GP, nous avons bien insistà sur le fait que nous ne pouvions obliger nos enfants à supporter un tel déplacement sur une journée voir même un WE, que cela irait contre leur intérêt. D'autant que le travail de mon mari nous oblige à de fréquentes mutations qui peuvent nous envoyer dans toute la France, voir même à l'étranger ! Les GP ont continué à mentir effrontment. Ils continuaient à affirmer entre autre qu'ils ne voyaient leurs petits-enfants que 1/4 d'heure de temps à autre (malgré nos attestations prouvant le contraire). A la plaidoirie, leur avocat nous a accusé de fournir des piéces trés anciennes (datées de 1967) alors qu'elles proviennent de leur propre dossier, n'hésitant pas à falsifier oralement le contenu de la piéce, et il a également laissé sous-entendre que nous avions fait exprés de déménager à nouveau, pour nous éloigner davantage !
Toutes ses aberrations, et beaucoup d'autres encore, étaient scrupuleusement démontrées dans notre dossier, leurs mensonges étaient donc évidents et flagrants ! Nos piéces dataient pour la plupart des annes 1990 à1997, et si des faits plus anciens ont été évoqués par des attestations, ce n'était que pour démontrer que le caractère manipulateur et dépressif de la GM n'était pas un événement ponctuel et isolé, mais bien permanent et chronique ! Nous avions un dossier en béton que tout le monde disait gagnant sans aucun doute !

Verdict
Seulement voilà, face à la dynamite, le béton ne résiste pas longtemps et la justice semble parfois posséder une logique qui n'est pas celle des gens honnêtes ! Car en effet, il y a quelques jours, le verdict définitif est tombé. Le juge a décrété que les piéces et faits évoqués par nos soins étaient trop anciens et par le rapport de l'expert psychiatrique, la GM est déclarée guérie, un rapport d'expert ne peut être contesté ! (ceci a d'ailleurs été vérifié récemment : un rapport d'expertise n'a-t-il pas conduit des personnes innocentes à subir 3 ans de prison !). Ainsi, d'aprés le juge, si les grands-parents ont effectivement menti, l'expert s'en est certainement aperçu et en a tenu compte dans son expertise ! Celui-ci s'est pourtant appuyé sur les faits mensongers pour établir son rapport !
D'autre part, le juge affirme que les traumatismes subis par les enfants (mon mari et ses frères et soeurs) dans leur jeunesse, ainsi que les nombreuses querelles et brouilles familiales causées par la GM, sont des faits trop anciens et ne présagent en rien que les petits-enfants courent un quelconque danger en compagnie de celle-ci ! Rien n'empêche donc les GP de recevoir chez eux leurs petits-enfants.
A charge donc aux GP d'aller chercher leurs petits-enfants le samedi à 14h au domicile des parents et nous d'aller les récupérer chez les GP le dimanche à 17h ! (il faut rajouter à cela 3h30 de trajet, ce qui fait un retour des enfants au domicile familial aux alentours de 20h30 à 21h sans avoir dîner et pris leur douche, pour reprendre l'école le lendemain !) De plus, les enfants sont ainsi laisssé à la merci d'une GM instable et perverse qui toute sa vie a manipulé son entourage et semé la discorde. Où est l'intérêt des enfants dans tout cela ? !
A ce jugement, il faut rajouter que nous sommes condamnés à verser 1500 Euros de dommages et intérêts aux GP par l'article 700, ainsi qu'aux dépens de premèire et seconde instance, soit une somme totale tournant autour de 4000 Euros . (Sans compter les plus de 3500 Euros que nous avons déjà versés pour notre propre défense)

Conclusion
Le juge reconnait que ma BM a bien eu (je le cite) : un caractre tyrannique, possessif et intransigeant dans le passé, mais il la pense désormais guérie !!! Nous avons l'horrible sensation qu'il nous demande d'utiliser nos enfants comme cobayes afin de vérifier cette affirmation ! Lorsqu'une personne a été à ce point perverse comme l'a été ma BM, nous ne pensons pas qu'elle puisse guérir comme cela du jour au lendemain. Nous refusons donc catégoriquement que nos enfants prennent le risque de subir un de ses nouveaux caprices et deviennent victime à leur tour !
Et qu'on ne nous accuse pas d'avoir manipulé nos enfants, car jusqu'au WE dernier, à part notre fille qui nous avait posé des questions sur sa GM il y a quelques années, nos 3 autres enfants n'étaient informs de rien. Afin de les préserver d'une situation pénible et de ne pas les influencer dans leurs rapports avec leurs GP, nous avions préféré ne rien leur dire. Par contre, le verdict rendu il y a quelques jours, est tellement intolrable, que nous les avons désormais mis au courant de la situation et du caractre réel de leur GM !
Voici donc le résumé de notre histoire, excusez-nous d'avoir été aussi long, mais pour que notre situation puisse être comprise, nous pouvions difficilement faire plus court. Nous vous raconterons la suite des événements dans le forum (rubrique du même nom que ce témoignage).
Kayamata'

En procédure

Posté le 21/11/2005
Bonjour à tous,

Je suis maman de 2 enfants de 5 et 8 ans. Cela fait 7 ans que nous sommes mon concubin et moi en procédure avec ma mère. Elle a invoqué tous les motifs possibles pour que nous perdions la garde de nos enfants, et nous avons eu droit à tout (brigade des mineurs, enquete, psychiatre...).
A ce jour, elle a obtenu un droit de visite et d'herbergement le premier week-end de chaque mois du vendredi 18 H au dimanche 19 H.
Je reviens un petit peu sur mon passé, en disant que les relations avec ma mère n'ont jamais été optimales et que je suis partie à mes 18 Ans et n'ai plus eu de contact avec elle jusqu'à la naissance de ma fille en 1997 (j'avais 28 ans).
C'est vrai, je me suis laissée avoir en étant enceinte et j'ai de nouveau repris des contacts avec elle.
A la fin de mon accouchement, elle me tend, sur lequel était écrit "je laisse et délaisse mes droits à Mme xxx)!!!
Dés lors, notre cauchemar a commencé et j'ai reçu ma premire assignation en Septembre 98.
D'aprés ses dires, je serais alcoolique, droguée, prostituée et violente envers elle ainsi que mon concubin.
J'ai tenu le coup durant toutes ces années, mais je viens de recevoir une nouvelle assignation car elle voudrait les avoir pendant les vacances scolaires.
Mes enfants ne veulent pas y aller, mais nous sommes obligés de lui donner car sinon nous irons en prison, comme me l'a indiqué le Juge lorsque nous ne respections pas les droits de garde.
Ma "mère" est une femme malsaine, qui a toujours voulu que ma vie soit un enfer, et n'a pas supporté que j'apparaisse dans sa vie, me le fait subir encore à 36 Ans.
J'essaie de ne pas péter les plombs, mais des fois c'est dur, surtout quand cela vient de quelqu'un de proche, si je pouvais je me serais faite adoptée.
Aujourd'hui, ce sont mes enfants qui payent les conséquences de cette loi injuste.
Les grands-parents ne sont pas tous des mamies gateaux, elle raconte à ma fille des histoires "que je voulais l'abandonner, qu'elle s'en est occupée jusqu'à l'age de 8 mois, qu'elle fait tout pour elle, (rien pour mon fils).
Elle l'appelle "Ma Fille"
Elle fournit à l'Avocat les factures de ce qu'elle achète pour elle.
Après tout ça, moi je n'en peux plus, je ne sors plus, je ne ris presque plus, et ne trouve aucun plaisir à la vie comme avant.
Déchirée durant mon enfance par une mère sans amour, j'ai vécu sans père, sans racine, et en 2005, ça continue encore. Heureusement que mon concubin et mes enfants sont là, j'ai construit ma famille, celle dont j'avais toujours rêvé, mais ma mère fait tout pour la briser.
Si des personnes sont dans le même cas que nous, contactez nous par l'intermédiaire de votre Association. Je ne sais plus quoi faire quand ma fille de 8 Ans et mon fils de 5 Ans nous disent "on veut pas aller chez mamie", et que nous sommes obligés de lui donner nos enfants.
Mon concubin est algrien, et ma mère les amènent à l'église chaque dimanche de son droit de garde.
Non c'est sûr, elle ne fera pas de mal physiquement à mes enfants, mais psychologiquement cela a des répercutions sur ma grande qui me pose souvent des questions et à qui j'ai du montrer les photos de la clinique de sa naissance pour lui prouver que sa grand-mère lui avait menti. Je lui explique que ma mère peut lui raconter des choses, mais qu'il faut qu'elle n'en tienne pas compte.
Je suis ne en 1969, cette femme ne m'a jamais aimée et aujourd'hui elle s'en prend à ma fille.
Mon avocat me dit que la seule solution est de partir de là où je vis. Facile à dire quand vous avez vecu toute votre vie dans une meme région.
Nous nous battrons jusqu'au bout, avec nos petits bouts.
Quand arrive le vendredi soir et qu'ils savent qu'ils doivent partir tout le week-end, c'est là qu'un enquêteur devrait venir et leur demander leur avis. Mais j'entends toujours la même réponse, ils sont trop jeunes. Mais ils subissent, nous subissons tous la tyranie de ma mère.
Merci de votre aide à tous, j'attends vos témoignages avec impatience, et espère que nous gagnerons contre cette loi que je trouve abusive.
Pardon d'avoir été aussi longue.'

Je manque d'informations sur la procédure

Posté le 18/11/2005
'J'aimerais avoir des renseignements...
...car ma mere avec qui j'ai coupé les ponts me menace par intermediaire de demander au juge un droit de visite alors quee jusqu'à présent elle n'en avait rien a faire des mes enfants, elle ne venait meme plus les voir et quand elle venait elle leur criait dessus (surtout sur mon fils de 8 ans). Elle m'a dit qu'à son age elle n'avait plus de patience ! Si je l'ai éloignée de mes enfants c'est parce qu'elle dit des choses sur moi et mon mari à mes enfants et qu'elle a fait des choses par le passé quii me révulsent et que je ne veux pas que mes enfants en fassent les frais ! De plus elle boit et elle joue au casino ; elle n'est pas d'une bonne moralité. Depuis que je ne la vois plus j'ai perdu 10 kilos et je me sens libre mais comment faire valoir ces choses là car elle sait comment manipuler les gens et elle essaie de faire croire que mon mari bat mon fils alors que c'est faux. '

Pourquoi n'ai-je pas pu choisir mes parents et mes grands-parents ?

Posté le 14/11/2005
Mon Dieu ! Pourquoi n'ai-je pas pu choisir mes parents et mes grands-parents ?

Pour m'accueillir dans ce nouveau monde, mes grands-parents paternels ont refusé de me voir car j'étais une fille et non un garçon comme eux le souhaitaient.
Désolée, mais je n'avais pas de baguette magique pour changer mon sexe et satisfaire leur souhait.

Nous habitions sous le même toit et pendant 6 semaines, ils ne sont jamais venus me voir pourtant, il n'y avait que 15 marches à monter. Trop dur sûrement !
Quand ils se sont décidés à les gravir, ils ont trouvé que je ressemblais étrangement à ma grand-mre. Ils ne voulaient plus me quitter. Quel bonheur pour eux ou quel malheur pour moi !

Nous vivions dans notre propre maison dans un deux piéces à quatre. Tandis que nous vivions à l'étroit, grand-mère vivait à ses aises dans un cinq pièce pour elle seule. Etait-ce de l'égoïsme de sa part ou bien d'un manque de respect de notre part ? Elle a tout fait pour désunir notre famille. Elle est allée jusqu'à nous manipuler pour nous dresser contre notre propre mère. Elle allait même jusqu'à encourager mon père à boire.

Du côté maternel, je n'ai jamais connu mon grand-père et ma grand-mère était aveugle et était très froide et glaciale quand nous allions lui rendre visite. Elle ne nous a jamais manifesté un gramme de sympathie.

J'ai des souvenirs inoubliables de mes grands-parents que je ne voudrais pas transmettre à mes enfants.

En tant que parents victimes de l'art 371-4, jai préfré choisir des substituts de grands-parents pour mes enfants afin que leurs grands parents naturels ne nuisent pas à leur environnement.

Quand on vient au monde, on ne choisit pas ses parents ni ses grands-parents mais dans certains cas on a le pouvoir de les choisir.

Par mon témoignage, je voudrais dire que si parfois les circonstances de la vie veulent que les grands-parents de nos enfants prennent des distances par rapport à eux. Il est préférable à mon sens de choisir une personne que l'enfant appréciera et qui deviendra le substitut de ses grands-parents.
Par mon exprience, je dirais que mes grands-parents ne m'ont jamais manqué.

Parents victimes de l'art 371-4

Au nom de la religion pourrait être le titre de ce témoignage. Je m'explique.

Posté le 13/11/2005
' Au nom de la religion pourrait être le titre de ce témoignage. Je m'explique.

Nous avons un petit garçon de deux ans. Mon mari et moi - même ne souhaitons pas lui inculquer quelque éducation religieuse que ce soit car nous ne sommes pas croyants. D'ailleurs, notre enfant n'est pas baptisé. Mais ma belle - famille est trés catholique et trés pratiquante. Bien sûr, ils ne sont pas d'accord avec nous sur ce sujet. Nous avons peur mon mari et moi de confier notre petit à mes beaux - parents car les cousins et cousines de notre fils, régulirement confiés à leurs grands - parents, baignent complétement dans la religion, leurs grands - parents faisant tout ce qu'il fallait pour. On a remarqué que certains d'entre eux encore petits en sont à moitié traumatisé car ils ne comprennent pas trés bien le sens de tout ça, en particulier lors des pélerinages tel que celui à Lourdes où certains fidèles sur des brancards terrorisent totalement un petit cousin de notre fils qui a peur de connaître le même sort s'il se trompe d'une ligne dans ses prières du soir.

Lorsque notre fils a eu un an, mes beaux - parents ont commencé à laisser entendre qu'ils avaient des droits sur notre petit. Pour le moment, ils n'ont pas encore entamé de procédures mais nous sommes trés inquiets. Quand ils regardent leur petit - fils, ils ne le regardent pas comme un petit enfant mais comme un païen à convertir à tout prix.
Ma belle mère nous a informés que lorsque notre fils aura 4 ans, nous devrons le lui confier pour les vacances scolaires, comme l'exige la tradition familiale... et la loi ! Car Madame s'est renseignée et est trés au fait de l'information juridique en la matière ! Leur pratique zélée de la religion leur donne une garantie morale en béton et notre diffrent idéologique ne peut en aucun cas, constituer un motif grave et ainsi entraver leur demande de droit de visite et d'hébergement.
Mon mari et moi sommes bien d'accord tous les deux que toute visite devra se faire en notre présence afin d'empécher tout "formatage" à une idologie à laquelle nous n'adhérons pas. Mais bien sûr, elle ne l'entend pas de cette oreille. Elle a même pris attache avec un conseiller juridique au sein d'une association de grands parents et a commencé à monter un dossier. Elle nous accuse, entre autre, d'aliénation parentale dans la mesure où, effectivement, nous espaçons les rencontres et les visites au maximum. Elle nous reproche de ne pas vouloir partager le petit en quelque sorte.
Le fait que nous vivons à plusieurs milliers de kilomètres ne constitue malheureusement qu'un maigre atout pour nous en cas de droit de visite et d'hébergement accordé, les compagnies aériennes acceptant les enfants en UM à partir de 4 ans, nous n'aurions d'autre choix que de le laisser partir avec ses grands parents.

Ces grands parents ne respectent pas nos choix en matière éducative et religieuse et en ce sens, font fie de notre autorité parentale. Ils voudraient se servir de l'article 371-4 pour contrecarrer nos décisions de parents.
Pour ma part, les choses sont trés claires : en cas d'éventuel jugement défavorable pour nous, j'appliquerai la désobéissance civile.
Et en attendant, je me bats aux côtés de l'association Entraide Familiale 371-4 pour que mon enfant soit respecté en tant que personne à part entière et non pas en tant que figurine de cire que chacun modèle à l'image qu'il souhaite lui donner et que l'on se dispute par voie de justice interposée.

Etre soutenue dans cette preuve difficile...

Posté le 7/11/2005
'Je connais l'asso depuis peu mais j'ai déja eu de nombreux conseils de la présidente et me suis donc inscrite à l'association pour faire partager notre mésaventure, une de plus, et bien être soutenue dans cette preuve difficile...

Voilà avec mon mari, nous avons 2 enfants de 18 mois et 2 mois
Mes beaux parents sont fâchés avec nous depuis 16 mois, à l'origine une date de bâptême qui ne convenait pas à ma belle mere (effarant).
Puis elle a mis notre couple à mal en essayant de nous briser... mais au contraire nos liens se sont solidifiés...
Et après quelques rencontres avec notre 1er enfant qui se soldaient toutes par des querelles et des cris, nous avons mis fin à nos visites... Et eux d'un autre côté ne sont pas venu, puis il y a eu du harcelement, du chantage: si vous ne venez pas seul ton père sais ce que je ferais...

Il y a quelques semaines, nous avons reçu une lettre de menace d'engager une procédure en justice.
Devant ceci, nous sommes allés prendre contact avec un avocat qui nous a dit de répondre à la lettre en proposant une date pour venir voir les enfants à la maison, que nous ne les avons jamais empchés de venir les voir etc... nous n'avons pas du tout envie de les voir à la maison, mais avons écouté l'avocat pour montrer notre bonne foi, car il nous a dit que de toute façon nous n'aurions pas le choix par la suite s'ils engageaient une procédure, qu'il fallait un motif grave et que nous devions prouver qu'elle était dangereuse pour nos enfants.
j'ai demandé à l'avocat si perturber l'équilibre familial, mettre en péril notre couple n'était pas dangereux pour nos enfants, apparemment non, elle peut détruire notre couple avec le soutien de la justice...
Nous sommes dégoutés mais prêts à nous battre pour s'opposer à ceci
Connaissez-vous de bons avocats dans la Somme ?
Merci de votre soutien'...

réflexion sur le sujet des relations parents-enfants

Posté le 7/11/2005
'Le témoignage que je vais faire va contenir non seulement une partie d'histoire personnelle, mais également une réflexion plus globale sur le sujet des relations parents-enfants. J'espère simplement à travers celle-ci faire réflchir les parents devenus grands-parents sur le sens qu'ils donnent leurs à actes, et à leur vie.

Nous ne sommes pas actuellement sous le coup d'une procédure, mais avons été sous la menace de celle-ci pendant 3 longues années (mais jusqu'à quand serons-nous tranquilles ?).
Mon conjoint, le père de mes enfants (dont une fille à naitre avant ce 1er décembre), a eu une enfance difficile: des coups, un peu, de l'irrespect de sa personne, beaucoup, des parents qui se déchiraient et qui ont fini par divorcer, une mère instable psychologiquement, et un père qui ne voyait pas de mal à présenter ses conquêtes extra conjugales à son fils (le sexe est hygiénique disait-il à son fils adolescent...bel exemple).
Je vous laisse imaginer à quel point sa construction en tant qu'adulte a été difficile. Arrivé à un certain stade, les relations avec son père n'ont plus été possibles, il a rompu les ponts avec lui pour sa propre sauvegarde affective et mentale il y a 10 ans. Très peu de tentatives de son père de reprendre tout contact pendant 7 ans. Jusqu'à ce que mon fils naisse en même temps qu'il a pris sa retraite. Il se découvrait tout d'un coup l'âme d'un grand-père gateau. Je vous passe les détails des courriers reçus à chaque anniversaire déplorant le mode d'éducation que notre enfant recevait et à quel point nous le faisions souffrir (notre enfant, pas lui évidemment !)

Troublant comme dans tous les témoignages livrés les grands-parents se "découvrent" des droits (très peu de devoirs en revanche) une fois la retraite arrivée. Nous avons comme beaucoup de parents eu à subir ce type de discours complètement à l'encontre de l'esprit du code civil d'ailleurs; ce droit d'entretenir des relations appartient à l'enfant, pas à l'adulte.
Troublant également comme cette génération de grands-parents, qui avaient environ 20 ans en 68, a l'impression que tout leur est dû, toute leur vie se résume à une succession de "droits".
Je déplore que l'on en arrive à encombrer les tribunaux avec ces histoires de famille. La justice ne devrait s'occuper, sur la base de cet article, que des cas les plus graves.
Je voudrais dire à tous ses grands-parents qui arrivent à la retraite et qui pensent règler le manque laissé par leurs enfants et petits-enfants absents par une procédure, qu'ils feraient mieux de faire avant leur propre introspection. Oui leurs propres enfants peuvent les rejeter sans être pour autant des adultes irresponsables. Oui ils peuvent avoir fait du mal à leurs enfants, sans pour autant les avoir violentés sexuellement ou physiquement.
Oui un adulte peut vivre sereinement sans ses parents.
Qu'ils n'oublient pas que le bien le plus précieux d'un enfant est un foyer parental heureux et uni.
Que de bons parents ne s'opposeront jamais, une fois que l'enfant aura une maturité affective suffisante pour pouvoir se protéger et se faire sa propre opinion, à ce qu'il rencontre ses ascendants (ce qui est notre cas). Ou qu'ils le feront avant, mais comme eux l'auront décidé, mais pas selon les desiderata des grands-parents.
Mais cela implique d'accepter l'inacceptable pour bon nombre d'entre eux: le rejet d'eux-mêmes par leurs propres enfants, et l'obligation de se construire un futur où ils ne sont plus le sommet d'une pyramide familiale, mais...seuls. Pas facile hein quand on se retrouve sans activité professionnelle ?
Et dans les pires des cas, un futur où ils n'ont plus personne à faire souffrir, ou tout bonnement à "emmerder", sur lequel exercer une forme de pouvoir, même le plus ridicule.

Je suis assez pessimiste sur l'avenir, que peut-on attendre d'une société qui vieillit et dont plus de 70% de l'assemblée nationale et du sénat a l'âge d'être grand-parent ?
Que peut-on attendre d'une justice qui au vu de tous les témoignages laisssés ici et ailleurs démontre que les rapports des psychologues ne sont pas entendus par les juges ?

Maintenant c'est avec ma belle-mère que les problèmes commencent. Mon conjoint ne la voit plus depuis un an, je continue pour ma part à la voir de temps en temps, quand je vais voir mes propres parents. Au vu des derniers courriers reçus d'elle, nous sommes très perplexes sur son état mental. Un psychologue que j'ai interrogé
nous dit qu'elle a un potentiel agressif important, non pas à l'égard de son petit fils (qu'elle qualifie de DIVIN, surnaturel, etc...) mais à mon égard et à celui de ma fille qui doit naitre.
Je défie n'importe qui de trouver une solution acceptable a ceci, car mon fils a eu le temps de s'attacher à sa grand-mère.

Finalement ce qui me rend rellement triste dans toute cette histoire, c'est que celui dont l'enfance aura été
gaché, c'est mon conjoint, et qu'à aucun moment ses parents ne posent la question de leur devoir de "réparation". Et que le code civil n'en fait pas plus mention...la justice ne fera jamais état de cette souffrance.
Mais je m'égare là dans des considérations beaucoup trop philosophiques !!!!!!

Qu'on laisse les parents dignes de ce nom prendre leurs décisions, si les grands-parents sont des êtres si formidables, ne croyez-vous pas que leurs enfants auront tout le temps de leur reprocher de les en avoir privés une fois adolescents ?

Voilà j'espère n'avoir ennuyé personne ! Trouver ce forum m'a beaucoup aidée et j'envisage plutôt sereinement la suite des évenements.'

Lettre ouverte aux grands-parents voulant assigner leurs propres enfants...

Posté le 1/11/2005
' Lettre ouverte aux grands-parents voulant assigner leurs propres enfants ou beaux-enfants pour obtenir un droit d'entretenir des relations personnelles avec leurs petits-enfants.'

Je suis une maman comme bien d'autres qui aime ses enfants et qui souhaite le meilleur pour eux. Je travaille, je me donne à fond tous les jours afin que mes enfants ne manquent de rien. Je les éduque correctement. Et la vie au quotidien continue.
Et un bon jour, on se voit assigner par ses propres parents pour l'obtention d'un droit d'entretenir des relations personnelles avec leur petit enfant. (art371-4).
C'est à partir de là que tout commence : la destruction volontaire des grands-parents de vouloir détruire la vie de leurs petits-enfants.
Les grands-parents se prennent tout d'un coup pour les parents de leurs petits-enfants. L'autorité parentale n'est plus respectée. Ce sont des personnes agées, tout le monde leur doit le respect donc tout leur est du. Malheureusement, le monde ne tourne pas ainsi.
Ils ne savent plus quoi faire de leurs temps alors ils assignent leurs enfants et s'accaparent de leurs petits loulous.
Parents et beaux-parents envahissentet empoissonnent la vie de leurs enfants et de leurs petits-enfants en mettant leur grain de sel dans tout. Quand le conflit de famille éclate, ils nont jamais rien fait. Comme des gosses dans une cour de récréation, ils n'ont jamais rien fait et ce sont toujours les autres qui.
Par vexation ou orgueil ou vengeance, les soi-disant délaisssé se retournent vers les tribunaux pour réclamer leur du et ainsi détruire le cocon familial de leur petit enfant.
A cet instant-là, ils ne pensent pas une seconde à l'intrêt de leurs petits-enfants mais pour obtenir ce droit, une bonne lettre d'avocat stipulera que le droit d'entretenir des relations personnelles avec leurs petits fils va dans l'intrêt supérieur de l'enfant.
Savent- ils ce qu'est l'interet supérieur de l'enfant ? Non.
Même s'ils savent que leur petit enfant est en danger, rien ne les arrêtera pour aboutir à leurs fins. La loi leur donne le droit donc s'il y a désobissance de la part des parents, ils seront poursuivis au correctionnel et ainsi leur vengeance sera exhaussée.
Aucune menace de poursuite judiciaire ne ma fait peur et je n'ai jamais donné et je ne donnerai jamais mon enfant à des personnes aussi peu scrupuleuses et toxiques.
Mon enfant est bien plus important pour moi qu'une poursuite judiciaire.
Avant d'assigner vos enfants, réflchissez aux conséquences de vos petits-enfants.
Vos petits-enfants risquent de vous haïr. Est-ce votre but ?
Vous risquez d'obtenir un droit de visite si vous allez au tribunal mais obtiendrez-vous l'autorisation des parents pour entretenir une relation personnelle avec vos petits-enfants ?
Les parents victimes de l'art 371-4 vous feront la résistance. Assigner ses propres enfants est à mon sens un acte de lacheté. Cela en vaut-il la chandelle.
J'ai rencontré durant mon combat des grands-parents qui m'ont soutenu et qui avaient une grande sagesse sur cette question. Je félicite encore ces personnes car elles ont su agir dans l'intérêt suprieur de leurs petits enfants.

Une Maman victime de l'article 371-4