29 juin 2006

Procédures

Publié le 29/6/2006

Mon mari est le père d'un enfant de sept ans issu d'un premier lit.
Ses grands parents paternels l'ont vu deux à trois fois par an avec mon mari et moi même.
Il y a un an et demi, pour des raisons que nous ne comprenons toujours pas, mes beaux parents ont coupé tous les ponts avec nous alors que j'attendais un enfant.
Malgré la violence de ce rejet nous avons accepté leur décision. Mais cela ne leur a pas suffit.
Lettres de menaces à mon encontre juste avant mon accouchement, mettant en danger ma grossesse, courriers accusateurs, injurieux et diffamants adressés à mes parents, rejet total de notre enfant et renvoi de toutes les photos de lui que nous leur avions adressé.
Malgré cela, mon mari les a assurés par deux courriers de son accord pour qu'ils continuent à voir son premier enfant à notre domicile.
J'ai à mon tour écris un courrier pronant l'apaisement, mes parents également.
Ils ne nous ont jamais répondu.
Ils ont directement contacté la mère de l'enfant et ont dressé un tel portrait de mon mari et de moi même que les relations entre mon mari et elle sont devenues extremement tendues pour la plus grande peine de leur enfant.
Ensuite les grands parents ont assigné mon mari et la maman en justice (celle ci témoignant pour eux, ils lui payent d'ailleurs son avocat), et malgré toutes nos preuves écrites de tentatives de conciliation et notre réelle volonté d'apaisement, malgré la violence et le conflit entre les parents généré par l'attitude des grands parents, le juge leur a accordé tout ce qu'ils demandaient:
C'est à dire trois jours lors de chaque petites vacances scolaires et une semaine lors des grandes vacances avec autorisation de sortie du territoire et tout cela sur le temps d'hébergement du père qui ne dispose que d'un temps déjà réduit à un week end par mois et le moitié des vacances scolaires.
C'est volontairement que les grands parents en s'alliant à la mère ont décidé de séparer l'enfant de son père.
L'enfant n'a jamais si peu vu son pere que cette année, d'autant plus qu'il a un petit frère désormais. Il en souffre.
Les frais juridiques divers s'élevent à une véritable fortune. Pour nous les vacances avec les enfants c'est terminé.
Mon mari n'a jamais interdit quoi que ce soit à ces grands parents, il a fait valoir son autorité de père en proposant une solution afin que le conflit ne perturbe pas son enfant.
Au lieu de cela, nous voilà partis pour des mois et des mois de procédure, de conflit, d'argent perdu...
Et que dire de l'enfant qui chez ses grands parents n'a pas le droit de parler de son frère ou de son père pour ne pas les facher? Qui va jusqu'à cacher les photos de nous qui sont dans son portefeuille pour ne pas mettre en colère son grand père? Où est son interêt?
Si les grands parents n'avaient que le choix de la médiation ils seraient obligés de penser à l'enfant avant tout et à l'apaisement, dans son interet.
Mais les grands parents ont souvent de l'argent, plus que leurs enfants et cela leur permet de mener de longues et couteuses procédures qui détruisent les familles. Ils gardent ainsi le pouvoir sur leurs enfants et nient leur autorité parentale et leurs choix.
Ceci est mon témoignage, sincère, nous souffrons de cette situation injuste, il aurait pu en être autrement avec un peu de bonne volonté de la part des grands parents.
La vie n'est pas qu'une question de fierté qui se regle à coup de procédures.
Pour eux, si.